Nécessitant peu d'outillage, utilisant et recyclant les matériaux disponibles sur place. La construction en pierre sèche a été utilisée au travers les temps pour répondre à des besoins divers. Dans la suite de cet article, nous passons en revue la diversité des ouvrages.

Murs de séparations :

Ils délimitent les parcelles agricoles. Construits à partir des matériaux issus de l'épierrement des terrains, ils intègrent parfois, sur notre commune, des matériaux provenant des vestiges Romains.

Ils peuvent aussi avoir une fonction de protection des cultures contre les animaux sauvages ou servir d'aire pour parquer des animaux domestiques.

Murs de soutènements :

Ils ont été bâtis dans la plupart des cas pour créer ou agrandir des parcelles en terrasse. Ils peuvent atteindre des hauteurs assez considérables.

Cabanes :

A l'origine, l'appellation Gardoise de "Capitelle" a été propagée au XXe siècle, il est aujourd'hui le terme consacré dans le Languedoc.

Présentes dans plus de 52 départements en France ces constructions sont connues sous diverses appellations : «bar(r)aque, cabanon, cabote, cadole, caselle, loge, ou tonne» (1)

De formes variées en fonction des régions cette architecture vernaculaire  peut mettre en œuvre des techniques délicates comme la voute à encorbellement. 

  (1): Elodie Fichou Architecture vernaculaire à pierre sèche au XIXe siècle en milieu rural Héraultais. 

Pavage, dallage caladage : 

Les pavages et calades sont des traitements de sol fini, en extérieur ou en intérieur, mettant en œuvre des matériaux épais ou posés de chant, fichés dans une forme de terre, de sable ou de mortier maigre.

Dans le cas du pavage, les matériaux utilisés sont des pavés ou des blocs épais, généralement calibrés, de pierre ou de terre cuite.

Dans le cas de la calade, les matériaux sont bruts et posés de chant. Il s’agit de pierres ou de galets.